VENEZ VIBRER, DANSER, DÉBOULER !

carnaval des Caraïbes avec Air Caraïbes

Des diables multicolores aux cornes pointues de La Vega en République Dominicaine aux Touloulous cachés de la Guyane derrière leurs jupons, robes, coiffes, gants et masques. Du Vidé survolté en Martinique à l’immolation du Roi Vaval en Guadeloupe. Du rythme du Rara à Léogane en Haïti au Calypso qui fait grimper la température à Sainte-Lucie. De la tradition du Comparsa à Cuba au cinquantenaire du carnaval de Saint-Martin. Il y a de quoi bouger dans toutes nos destinations des Caraïbes !

Remontons au XVIIe siècle, quand tout commence dans ces îles, pour certaines encore vierges des pratiques et traditions catholiques. Les colons instaurent les fêtes religieuses chrétiennes, dont bien sûr celles liées au Carême. Les carnavals naissent alors, s’imprégnant à la fois de traditions africaines, portugaises, espagnoles ou françaises, mais aussi de rituels amérindiens. Ainsi, chaque île ritualise son propre carnaval, lui donne sa tonalité musicale, son langage propre. Chaque île dessine ses propres costumes, marque ses danses, scande ses chants joyeux. Et pourtant déjà, tous ces carnavals ont un dénominateur commun, encore vrai aujourd’hui : c’est un moment libératoire, un moment de liesse populaire, un hymne à la liberté, la célébration d’une insolence joyeuse face aux ordres établis, et un rappel bruyant au respect des traditions. Car comment célébrer cette fête sans musique, sans couleurs, sans feux, et sans excès ?

VAVAL ET MOMO

Partout, il y a un personnage emblème du carnaval, roi déchu et grotesque, ou maitre de cérémonie immortel. En Guadeloupe et Martinique, le Roi Vaval dit tout par son patronyme : Roi parce qu’indispensable à la perpétuation de la tradition, mais Vaval parce que familier, et sans véritable titre de noblesse. Au soir du mercredi des Cendres, Vaval est offert à un immense feu de joie, en attendant de revenir l’année prochaine. Mais il y a d’autres figures impressionnantes dans ces îles, comme les Nèg Gwo Siwo des Antilles, ses hommes dont les corps sont enduits de mélasse et de charbon. Très impressionnants auprès du public, ils symbolisent l’esclave en révolte.

A Porto-Rico, c’est le Roi Momo qui officie, alors que dans la ville de Ponce, le carnaval chatoyant et joyeux se termine comme en Espagne par l’entierro de la sardina (l’enterrement de la sardine). Tradition, burlesque et surréalisme font bon ménage pour le carnaval.

A la Dominique, les Sensey n’apparaissent que lors du carnaval. Leurs costumes effilochés, constitués de lambeaux de tissu et de végétaux et surmontés de grands masques primitifs évoquent les traditions tribales africaines. Le nom vient d’un oiseau du Ghana.

DANSONS MASQUÉS…

Le masque est également omniprésent dans les carnavals caribéens, des plus traditionnels aux plus fantasques. Ils sont les héritiers de toutes les cultures constituantes de ces îles, amérindiennes comme africaines. Effrayant, symbolique, naturaliste, grotesque, clanique, mystérieux, le masque est souvent le vrai langage du carnaval, le signe identitaire universel.

…ET CHANTONS !

Enfin, pas de carnaval sans musique ! Des tambours, conques et chichis de la Guadeloupe, aux steel bands trinidadiens, en passant par les orchestres de cuivre aux rythmes toniques de Cuba, toutes les musiques scandent le carnaval. Les chants sont joyeux, revendicatifs ou traditionnels, mais tout le monde les connaît et les entonne. Joignez-vous à ces défilés célébrant la vie, laissez-vous emporter par cette euphorie libératrice, le carnaval est là !

Air Caraïbes vous invite à découvrir tous les carnavals des Caraïbes et en Guyane.

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