Ce conte onirique se veut une relecture des mythes et rites issus de la Caraïbe. Au-delà des faits historiques, ce qui est recherché, c’est une plongée dans un univers qui malgré son lot de souffrance, d’injustice et de frustration, a suscité la créativité des travailleurs de la terre. Sur l’ile imaginaire de Malaka, un arbre magique, un arbre a sons, au lieu de donner des fruits donne des tambours. Dans ce spectacle, s’entrelacent la musique et la danse Gwoka avec les paroles poétiques charroyées (transportées) par le conteur. S’y mêlent le conte, les chants et la danse et des extraits d’auteurs antillais (Ernest Pépin, Guy Tirolien, Philippe Cantinol), proposant des moments d’interactivité. De ce fait, il a pour vocation a susciter le débat et place le spectateur au cœur du récit par une catharsis salutaire. Sur fond de réalisme merveilleux caribéen et usant de certains créolismes, il invite au rêve, au dépassement de soi, a la générosité et a la solidarité. C’est un hommage, avisée universelle, a la capacité de résilience de tout être humain en situation d’exploitation et de chosification.
Écriture et chorégraphie : MaxDIAKOK
Mise en scène: Daniély FRANCISQUE et Max DIAKOK
Le conteur : Philippe CANTINOL
Les danseurs : Rosy LEEN et Max DIAKOK
Les musiciens : Emmanuel RÉVEILLÉ et Jony LEROND,
Ce spectacle de la Compagnie Boukousou est labellisé par le Ministère de la Culture et de la Communication et parle CNMHE. Avec le soutien de la Mairie de Paris.