Maison de la Radio : La maison ronde

L’architecte Henri Bernard voulait que la maison de la radio s’inscrive dans le prolongement du Grand Palais en bord de Seine. C’est dire la haute idée qu’il se faisait de ce bâtiment inauguré en 1963 par le Général de Gaulle, dont la première pierre fut posée 9 ans plus tôt par le président René Coty.

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Rien n’était alors trop beau pour la radio qui avait montré toute sa puissance pendant la dernière guerre. Il fallait 60 studios dont 20 trapézoïdaux pour des raisons d’acoustique, d’où la maison ronde reprenant la forme du théâtre romain. Le marbre, les mosaïques, et tous les matériaux furent choisi avec un soin maniaque jusqu’à l’emplacement : un terrain de sport de 4 hectares, proche de la tour Eiffel et de son émetteur et loin des vibrations du métro ! « L’acier gris autour des fenêtres répond au gris du ciel parisien », disait l’architecte qui ajoutait : « La maison amie des sons et ennemie des bruits. » Pour elle, il avait conçu un chauffage géothermique.

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Tout était si exceptionnel que dans les années qui suivirent l’inauguration, les gens ironisaient sur le nombre de fenêtres : « Il faut bien jeter l’argent quelque part ! » D’ailleurs, les grandes baies vitrées du hall Seine furent longtemps les plus hautes du monde. Si bien que pour en refaire une seule, Saint-Gobain devait cesser toutes ses autres productions. Il y avait même une épicerie, une banque, un relais journaux, une agence de voyage… C’était l’époque de la RTF et de Paris Inter où télé et radio publiques se partageaient encore ce fleuron de la modernité. Au studio 102 sévissait Guy Lux, puis de Chavannes et Delarue. Au studio 101, c’était « Tournez manège »…

Aujourd’hui, les télés sont parties et les studios 101, 102 et 103 ont été rasés pour laisser place à un auditorium de 1450 places. À ses côtés se trouve le studio 104 (850 places) où a démarré le «Masque et la Plume» de Jérôme Garcin et où trône une fresque de Louis Leygue, « Rumeurs de la ville et bruits de la campagne » ; le studio 105 (250 places) d’où partent les émissions «Foule sentimentale» (Didier Varrod), «L’esprit public» (Émilie Aubry), «Étonnez-moi Benoît» (Benoît Duteurtre) et les concerts live de FIP… Le studio 106 est dédié à France Musique et Laurent Valière («42e rue») ou Frédéric Lodéon («Carrefour de Lodéon»)… Une plaque, «studio Mireille», témoigne du lieu où s’enregistrait naguère «Le petit conservatoire», et une imposante fresque de Georges Mathieu rend hommage à Jean Cocteau. Il y a encore une quinzaine de studios pour les fictions tel le 108 avec ses revêtements de sol variés (du gravier au parquet en passant par le pavé parisien), ses fausses fenêtres et fausses portes… Tout ce qu’il faut pour de bons bruitages ! Non loin encore, une mosaïque de Jean Bazaine, «L’envolée musicale»… La couronne extérieure, d’une circonférence de 500 mètres, présente une partie avancée de six étages exposés plein sud. C’est le hall Seine et, au premier, la galerie Seine avec son restaurant, le Radio Eat (le chef Thierry Bassard tient ses cuisines ouvertes jusqu’à 23 h 30) et son bar en mezzanine, le Belair. C’est là qu’Edouard Baer anime en direct et en public le dimanche soir son émission «Lumières de la nuit». Dans le grand hall, sous les portiques de bois et «L’écho de la forêt», une œuvre de François Stahly, trône l’accueil où le public qui a réservé préalablement sur le site maisondelaradio.fr, vient retirer ses places de concerts, ses invitations pour les émissions en public ou les conférences… Derrière, l’agora sert de lieu d’exposition et dessert les ascenseurs. Ils mènent à la présidence au 3e étage, à France Info, France Bleu, France Culture et le Moov au 4e et à France Inter aux 5e et 6e étages. C’est là qu’il faut grimper pour assister à l’enregistrement de «la Bande Originale» de Naguy.

Le reste de la grande couronne, occupé à l’origine par un millier de bureaux transformés depuis en open space, accueille quelque 4 000 personnes et reste interdit au public. Les studios convergent tous vers la petite couronne intérieure d’où s’élève la tour centrale et ses 68 mètres au lieu des 130 que voulait lui donner Henri Bernard. Elle abritait à l’origine les archives, la phonothèque, la bibliothèque et la discothèque. Aujourd’hui, ce sont des bureaux. Au 22e étage, le roof top (privatisable) offre une vue à 360° sur tout Paris. C’est là que José Arthur anima pendant des années son célèbre Pop Club avant de s’installer au Fouquet’s sur les Champs Elysées. Aujourd’hui, c’est la salle de délibération du jury du livre Inter.

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